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Sujet de recherche
La fabrication additive constitue une avancée technologique majeure, bouleversant en profondeur
notre manière de concevoir et de produire des systèmes complexes, notamment dans les secteurs de
l’aéronautique et du spatial. Cette technologie de rupture joue un rôle central dans la transition vers une
aviation plus durable, en permettant une réduction significative de l’empreinte carbone grâce à l’allègement
substantiel des composants.
Dans ce contexte, notre attention se porte plus particulièrement sur l’optimisation des arbres de machines
tournantes — éléments clés des turbomachines et des réacteurs — en explorant les apports potentiels de
la fabrication additive. En effet, ces procédés permettent de structurer la matière déposée à différentes
échelles, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour optimiser le comportement vibratoire des pièces.
Bien que la fusion sur lit de poudre par laser (Laser Powder Bed Fusion, LPBF) offre un excellent contrôle
géométrique, les procédés de dépôt direct d’énergie (Directed Energy Deposition, DED) — qu’ils utilisent du
fil ou de la poudre — apparaissent plus pertinents d’un point de vue économique, compte tenu de la forme
élancée et des dimensions (environ 50 cm) de l’arbre final.
Par nature, la fabrication additive induit des défauts que l’on peut regrouper en trois grandes catégories :
À ces défauts géométriques s’ajoutent des hétérogénéités internes du matériau, qui se traduisent par une
anisotropie des propriétés élastiques.
Ces imperfections influencent directement le comportement dynamique de l’arbre, en affectant notamment
les modes propres, l’amortissement structurel et la résistance à la fatigue.
Les objectifs de cette thèse de doctorat sont les suivants :
Profil recherché :
Titulaire d’un master ou d’un diplôme d’ingénieur en mécanique ou en science des
matériaux, avec un goût prononcé pour l’expérimentation. Une expérience en fabrication additive serait
un atout apprécié
Turbolab et TMACH4.0
En 2023, l’ESTIA a créé TURBOLAB, une nouvelle plateforme technologique en collaboration avec AKIRA
Technologies. Cette plateforme a pour objectif de développer la recherche et les collaborations industrielles
autour de la mise au point et de la qualification de nouvelles technologies de turbomachines, contribuant à
la décarbonation de la production d’énergie.
La mission du Labcom TMACH 4.0 s’inscrit dans une dynamique de recherche à long terme, axée sur
l’exploration des apports des procédés de fabrication innovants — tels que la fabrication additive métallique
et l’utilisation de matériaux composites — dans la conception de nouvelles architectures d’éléments de
turbomachines.
Campus ESTIA
ESTIA (École Supérieure des Technologies Industrielles Avancées) est structurée autour de trois missions principales : l’enseignement, la recherche et le transfert de technologie, ainsi que l’entrepreneuriat, soutenu par son incubateur et sa technopôle. L’école forme des ingénieurs polyvalents et trilingues dans des domaines tels que l’énergie, les systèmes embarqués, la mécanique, l’informatique, le management organisationnel et le génie industriel. Affiliée à l’Université de Bordeaux, l’ESTIA est membre de la Conférence des Grandes Écoles et est accréditée par la Commission des Titres d’Ingénieur (CTI).
Estia-Recherche
Dans le prolongement de sa mission pédagogique, l’ESTIA encourage l’innovation grâce à son laboratoire de
recherche pluridisciplinaire, ESTIA Recherche, qui coordonne des projets nationaux et européens en étroite
collaboration avec l’industrie. Le laboratoire mène des travaux de recherche fondamentale et appliquée,
et propose des prestations d’expertise et de conseil. Des chaires de recherche créées au sein de l’ESTIA
soutiennent des partenariats solides et durables entre le monde académique et l’industrie.
Pour accompagner ces activités, l’ESTIA exploite et utilise plusieurs plateformes technologiques : COMPOSITADOUR (matériaux composites), ADDIMADOUR (fabrication additive métallique), TURBOLAB (propulsion aéronautique innovante).
Début envisagé : Septembre/Octobre 2025. Date limite de candidature : 31 août 2025
Ecole doctorale de rattachement : SPI, Université de Bordeaux